Epi’Climate Action : la démarche environnementale d’Epicentre
Les évènements climatiques s’enchaînent, le taux de CO2 dans l’atmosphère ne cessent d’augmenter, les années les plus chaudes se succèdent. L’heure n’est plus à la démonstration, les preuves sont là. Il s’agit désormais d’agir. Conscient qu’il est du devoir de chacun d’œuvrer en ce sens, fin 2021 Epicentre s’est engagé dans une démarche visant à réduire son empreinte carbone de 50 % d’ici 2030. Pour mener à bien ses objectifs, Epicentre, est accompagnés par l’ONG Climate Action Accelerator (CAA) qui accompagne les organisations dans l’identification et la mise en place de solutions.
#TogetherTowardsNetZero
La première étape a consisté à calculer de l’empreinte carbone d’Epicentre. En 2019, année prise comme référence, elle s’élevait à 3891 tonnes eq CO2
Pour atteindre les objectifs fixés, il faut que l’empreinte d’Epicentre soit en 2030 de 1,945 tCO2 e.
La feuille de route Climat et environnement présente 24 solutions concrètes, excluant tout recours à des compensations carbone – pour réaliser cette trajectoire de réduction de 50% ses émissions de gaz à effet de serre (GES) et d’optimisation de la gestion de ses déchets d’ici 2030.
Ces solutions ont été sélectionnées en fonction de leur impact en termes l’émission des GES et de l’environnement, des efforts nécessaires pour les mettre en œuvre et de leur compatibilité avec les activités d’Epicentre.
89% de l’empreinte est dû à trois sources d’émissions :
- les déplacements du staff qui représente 56% de l'empreinte, avec 2179 tCO2e dont 81% sont dus aux voyages par avion. Les voyages en avion représentent 45,3% des émissions de GES* de l'organisation.
- les achats avec 23% (de biens et de services)
- et l’énergie avec 10% (énergie et fugitives).
De ce fait, Epicentre s’engage à réduire le nombre de kilomètres parcours par air, à passer aux énergies renouvelables dans ses infrastructures, à mettre en place des critères environnementaux d’achats exigeants, maximiser le passage du fret aérien au fret maritime pour l’approvisionnement de ses projets, réduire et recycler ses déchets et notamment les plastiques à usage unique.
Cette feuille de route comporte également une évaluation des moyens humains, techniques et financiers indispensables à l’adaptation de son modèle d’action.
Aligner notre activité sur des principes durables ne peut pas se limiter à réduire les déplacements ou acheter localement. La manière même dont nous menons des études peut et doit être questionnée pour en réduire l’impact environnemental.
En abordant pas ce prisme les activités, d’autres solutions devraient voir le jour qui viendront compléter les 24 figurant dans la feuille de route. Il ne s’agit pas de juger l’impact d’une étude à la seule aune de son empreinte environnementale, mais de la mettre en balance avec les autres bénéfices de l’étude, voire à s’interroger aussi sur l’impact de ces connaissances afin de savoir si elles apportent des réponses aux problèmes rencontrés par les populations concernées ou au contraire les pérennisent voire les aggravent.