VIH
Continuum des soins chez les personnes vivant avec le VIH à Carnot, RCA
Contexte
La RCA est parmi les pays de l’Afrique centrale et de l’Ouest avec la prévalence la plus élevée liée au VIH. En RCA, il est particulièrement difficile de bénéficier d’une bonne couverture de traitement antirétroviral précoce et de soins VIH tout au long de la vie. Le manque chronique d’information fiable et probante empêche la mise en place de stratégies appropriées pour améliorer la prise en charge des personnes vivant avec le VIH, en outre, les raisons de l’engagement - désengagement dans les soins n’ont jamais été explorées dans les sites supportés par MSF en RCA où des interventions visant à améliorer les soins ne peuvent être mises en place que si l'on comprend les spécificités du contexte.
Objectifs principaux
Composante rétrospective
- Décrire rétrospectivement les principaux indicateurs de suivi et le devenir immune-virologique des patients inclus, depuis 2011, dans la cohorte VIH de Carnot, supporté par MSF.
Composante transversale
- Estimer la prévalence des échecs virologiques (CV ≥1 000 copies/ml) à la 1ère et 2ème ligne parmi un échantillon de patients (enfants et adultes) sous traitement depuis au moins six mois dans l’hôpital du district de Carnot.
Composante qualitative
- Décrire les facteurs associés à l'engagement et au désengagement vis-à-vis des services VIH supportés par MSF à Carnot du point de vue des PVVIH et des agents de santé chargés de leur prise en charge.
Pays
RCA
Status
Terminé, en cours de dissémination
Date de fin prévue
Décembre 2023
Notre Rôle
Coordination
Partenaires
MSF, MoH, Institut Pasteur de Bangui, KEMRI
Pour plus d'information, contacter
Évaluation à mi-parcours des modèles de soins pour les adolescents vivant avec le vih dans 3 programmes soutenus par MSF
L'échec thérapeutique est plus fréquent chez les adolescents vivant avec le VIH que dans les cohortes d'adultes. De plus, alors que la mortalité a considérablement diminué chez les enfants et les adultes au cours des 15 dernières années, elle a continué à augmenter chez les adolescents jusqu'en 2015 et diminue lentement depuis.
Les raisons sont multiples : une annonce mal faite ou trop tardive, une longue histoire thérapeutique ayant conduit à la sélection de mutations de résistance, l'absence de prise en charge spécifique des adolescents par des équipes peu formées, etc.
Ces dernières années, MSF France a développé dans trois pays d'Afrique de l'Est des programmes visant à améliorer la qualité de la prise en charge des adolescents (10-19 ans) vivant avec le VIH et sous traitement antirétroviraux. Trois approches différentes ont été développées : en Ouganda, MSF soutient la clinique AERT de l'hôpital régional de référence d'Arua ; au Kenya et au Malawi, des interventions ont été développées dans les districts ruraux, principalement au niveau des centres de santé, mais avec une approche différente. A Chiradzulu, les équipes MSF prennent directement en charge les patients, tandis qu'au Kenya, dans le district de Ndiwa, les équipes travaillent en mentorat avec les équipes du ministère de la Santé.
Après environ trois ans d'interventions centrées sur les adolescents, les résultats quantitatifs montrent une amélioration des indicateurs. Il est donc intéressant de capitaliser sur ces interventions pour analyser les forces et les faiblesses de chaque approche, afin de guider d'autres programmes concernés par la problématique des adolescents vivant avec le VIH dans d'autres contextes.
L'objectif de cette analyse est de
- Fournir une description du modèle de soins différenciés (DSD) mis en œuvre dans les 3 programmes VIH soutenus par MSF (Malawi-Chiradzulu, Kenya-Ndhiwa et Ouganda-Arua) et de leur impact en termes de couverture atteinte ;
- Déterminer l'efficacité de ces modèles de soins dans l'amélioration du traitement des adolescents âgés de 10 à 19 ans vivant avec le VIH et inscrits dans les 3 programmes.
Pays
Kenya, Malawi, Ouganda
Notre Rôle
Analyse quantitative de la couverture obtenue et de l'efficacité du modèle de soins.
Partenaires
MSF France, Rider
Pour plus d'informations, contacter
Évaluation de deux stratégies faisant partie des modèles de soins différenciés (dsdm) dans les population de pêcheurs.
Une enquête de séroprévalence menée en 2016 par Epicentre dans les communautés de pêcheurs autour du lac George et du lac Edward, dans l'ouest de l'Ouganda, a montré une forte sensibilisation au VIH et à l'initiation au traitement antirétroviral (TAR), à 86% et 78% respectivement. Cependant, le taux de suppression virale était de 67 % chez les personnes infectées par le VIH sous traitement antirétroviral. Il a été suggéré que la nature mobile des pêcheurs et l'accès limité aux sites de traitement antirétroviral sont deux obstacles majeurs à la suppression virale.
L'objectif principal de l'étude est d'évaluer l'acceptabilité et de décrire l’évolution des indiceteurs (suppression de la charge virale et rétention) pour deux stratégies différentes de délivrance du TAR pour ces populations par les équipes de MSF, afin de réorienter les activités et de documenter les meilleures pratiques.
MSF a remplacé l'ancien suivi clinique de routine au centre de santé quelque soit les caractéristiques individuelles vis-à-vis du VIH et a mis en œuvre une partie du DSDM (Differentiated Services Delivery Models) du Ministère de la santé :
- le Fast Track Refill au niveau du centre de santé, où les pêcheurs récupèrent leurs médicaments à la pharmacie sans passer par le flux clinique normal, y compris l'examen du médecin.
- le CCLAD au niveau communautaire : la livraison de médicaments ART au niveau communautaire par l'un des membres du groupe ART sur une base rotative.
L'objectif est d'évaluer les activités de MSF et les résultats chez les patients afin de documenter les meilleures pratiques et de générer des recommandations pour le réajustement des activités de MSF.
Pays
Ouganda
Date de fin prévue
Décembre 2021
Notre Rôle
Coordination
Partenaires
MSF France