Comprendre l’étiologie et la physiopathologie du kwashiorkor, Madarounfa, Maradi, Niger

Lundi 30 septembre 2019
Kwashiorkor Physiopathologie Cas-témoins
Introduction
L'étiologie spécifique du kwashiorkor reste inconnue malgré les études de qualité menées au cours des dernières décennies.
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Etude kwashiokor Niger
Corps éditorial

Recrutement en cours

Le recrutement des participants est en cours, ainsi que l’observation pendant l’hospitalisation, la prise en charge au centre de récupération nutritionnelle ambulatoire (CRENAS) et le contrôle de l’évolution jusqu’à un mois après la sortie du CRENAS. Les principaux défis résident dans le respect d’une chaîne de froid très stricte et dans la difficulté d’obtenir des échantillons de selles et d’urines lors de l’admission des enfants. L’étude a débuté en septembre 2018 et les inclusions devraient se terminer dans les prochaines semaines. Les analyses de laboratoire et les résultats de l’étude sont donc attendus pour 2020.

L’étude en quelques mots

Le kwashiorkor est un problème majeur de santé publique dans de nombreuses régions du monde. La présence d’œdèmes le distingue du  marasme, une forme de malnutrition aigüe plus fréquente et caractérisée par un amaigrissement sévère. L'étiologie spécifique du kwashiorkor n’est pas encore connue malgré les études de qualité menées au cours des dernières décennies. En collaboration avec Médecins Sans Frontières (MSF) et l’université de Gand, Epicentre mène une étude de type cas-témoins dans son centre de recherche au Niger afin de mieux comprendre les mécanismes qui provoquent le développement du tableau clinique du Kwashiorkor. Des échantillons de sang, d'urine et de selles seront prélevés et envoyés en Belgique. Ils seront analysés au moyen des techniques modernes (métabolomique, métagénomique, et protéomique) pour déterminer les marqueurs biochimiques et les facteurs génétiques microbiens qui permettraient de différencier l’enfant atteint de kwashiorkor de l’enfant marasmique et de l’enfant ne souffrant pas de malnutrition. Les résultats pourraient permettre de nouvelles perspectives de développement de stratégies préventives, d’amélioration de prise en charge thérapeutique du kwashiorkor et de réduction de sa mortalité.

Résumé de l'étude

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