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L’un des défis pour espérer enrayer la propagation de la tuberculose consiste à disposer d’outils diagnostiques fiables, rapides, accessibles et faciles d’utilisation. Parmi eux, les appareils d'échographie portables suscitent un intérêt croissant. Mais qu’en est-il ? Pour le savoir, Epicentre mène une évaluation en Papouasie Nouvelle Guinée dans le cadre d’un programme de MSF.

Aucun nouveau cas d’Ebola n’a été confirmé depuis le 27 novembre en Ouganda, où une épidémie a été déclarée le 20 septembre dernier par les autorités. Alors que les équipes MSF restent mobilisées et apportent leur soutien au ministère de la Santé ougandais dans des centres de traitement de la maladie, et au travers d’activités de promotion de la santé et de prévention des infections. Denis Ardiet, épidémiologiste à Epicentre, coordonne une équipe de sept personnes qui participent à la lutte contre cette épidémie d’Ebola. Il fait le point sur la situation.

L'absence de tests diagnostiques faciles d’utilisation, fiables et à coût abordable pour la tuberculose réduit les capacités de contrôle de la maladie. Dans une publication dans The Lancet Global Health, Helena Huerga et ses collègues montrent que le test FujiLAM est une option prometteuse pour diagnostiquer la tuberculose, notamment chez les personnes vivant avec le VIH. Les problèmes de variabilité de performance d’un lot à l’autre restent toutefois un frein à son déploiement clinique.

Adapter la prise en charge aux modes de vie des personnes vivant avec le VIH fait désormais partie des enjeux pour contribuer à la maîtrise de l’épidémie de VIH dans le monde. Dans deux études, l’une menée sur une population itinérante en Ouganda et l’autre dans un site urbain en République démocratique du Congo, Epicentre montre la bonne acceptabilité des modèles différenciés de délivrance des antirétroviraux.